l’ensommeillement de cet arbre qui larve percute tout ce qui rime
avec la nonchalante ardeur du jour
pour que ce i sans tête m’obsède
il doit avoir la couleur du i grec
et le goût d’une mer de sel escarpée
qu’en lui résonne la barbarie oubliée des temps de guerre
l’écume nourrie de la pensée et ses souvenirs
qui tremblent comme les feuilles de l’orme
sous les coups répétés du vent tempétueux qui n’épargne rien
qui n’oublie rien et qui colporte bonne ou mauvaise nouvelle
j’essuie le temps avec la vaisselle propre
j’essuie le temps avec mes manches
et je bave d’avoir trop parlé
tout cela
mascarade parades masquées
est bientôt terminé
tout s’achève
tout s’écoule et se magnifie