Nous sommes le 21 mars 2020. La France et une bonne partie de l’Europe et du monde tournent au ralenti (à ce jour un milliard de personnes sont confinées). Mais j’ai décidé de ne rien changer à mes plans. Je me jette dans le vide avec vous. La vie continue malgré le virus qui rôde, l’inquiétude qui plane ou l’indifférence inconsciente de certains. Je lis, prends des nouvelles, je m’informe comme beaucoup d’entre nous. J’essaie de comprendre ce qui est en train de se passer et de saisir les enjeux réels de la situation.
J’ai le sentiment que nous sommes à un tournant, qu’un moment-clé se profile. Qu’en d’autres termes, il va falloir choisir. Depuis des décennies, une infime partie de l’humanité exploite sans vergogne notre planète, pille ses richesses et l’énergie de la majorité d’entre nous.
Je le dis très clairement, je ne veux plus de ce système basé sur l’exploitation et la soumission. Le seul critère valable est celui de la préservation de la vie, de sa valorisation, de son épanouissement. Tout le reste n’est que mensonge, fuite et manipulation, inconscience. Je me désolidarise de tous ceux qui ont un comportement qui porte atteinte, d’une manière ou d’une autre à la vie. Et je m’attellerai à faire comprendre à tous, les raisons de mon engagement et de mon combat. Il est temps que les choses changent, et surtout temps que les humains changent. Tous sans exception car chacun est concerné au premier chef. Chacun doit apporter sa pierre à l’édifice de la survie collective. Levons les yeux, prenons conscience de l’état de délabrement avancé du monde et agissons.
Nous sommes le monde. Respectons-le, respectons-nous. Aimons-le, aimons-nous.