Lorsque, fatigué, je lève les yeux au ciel,
Allongé sur mon tapis de mousse,
Je pense aux traces d’étoiles lointaines
Dont la lumière anime la nuit.
Elles scintillent comme un souvenir insaisissable.
J’imagine en rotation autour d’elles
Des planètes de sable qui se dissipent
Dès que mon regard tente de les saisir.
Dans ce grand traité des lois de l’espace,
J’ai la sensation d’un incommensurable vide.