Qu’on lance un dé, qu’on tire une carte, qu’on ouvre un livre à l’aveugle ou qu’on éventre un lapin ;
Qu’on scrute le vol des oiseaux, qu’on jette une pièce ou bien trois ;
Qu’on lise dans le fond de sa tasse, dans le creux de sa main ou au rythme d’un pendule ;
tout mène aux signes. L’intuition nous l’avons, pourtant, ces indices recherchés génèrent un faisceau de certitudes qui appuie l’orientation d’une idée, conforte l’intensité d’un ressenti, structure une décision ou provoque un passage à l’acte.
Tout est déjà là, certainement, en puissance, mais nous préférons à un moment propice au dévoilement, user de ces instruments que nous offre le hasard afin de mieux lire en nous.