Voici un poème dont j’avais commencé la rédaction en 2007. Il y a bien longtemps. En rangeant une pile de papiers (j’en ai plusieurs sous le coude), il y a quelques semaines, je suis retombé dessus et j’ai décidé d’en achever l’écriture. Vous pouvez lire le résultat juste en-dessous. Mes archives sont pleines de textes à peine ébauchés ou presque terminés. J’ai entrepris de faire une sélection et de me laisser guider par mon intuition et mon inspiration afin de les partager avec vous sous une forme (enfin) aboutie. C’est sûrement l’effet « rentrée ». Bonne lecture !
Pour une lecture plus agréable, vous pouvez lire cet article au format pdf : ici.
L’écorchée brûlante
languissante et moite
entre les stupeurs et les aberrations
des convives assemblés
Sur les tables on redessine
des chevaux gisants
au cabrer rutilant
étalon suintant de verve
Tandis qu’aux murs
pendent des échecs carrés
où reines et rois
s’unissent en guerres lentes
Des cohortes de pianos
assistent aux ébats
partageant quelques pistons
de vieilles machines endolories
Au rocher du salon
coupé dans l’âtre
le corps équarri d’un arbre puissant
brûle.